Quête du bonheur : savez-vous reconnaître l’ESPT ?
Parfois, il suffit d’un rien pour vous voiler le bonheur. Certaines personnes ne parviennent pas à vivre une existence heureuse à cause d’un ESPT. Il ne s’agit pas d’une maladie vénérienne. Par contre, c’est bien un mal qui peut atteindre tout le monde. L’Etat de Stress Post Traumatique ou ESPT est une véritable pathologie dans laquelle des personnes ayant subi une rude épreuve plongent. Elle concerne des soldats revenant du combat, mais également des civils ayant subi un événement particulièrement pénible. Les conséquences du choc psychologique peuvent durer des années. Découvrez à travers les prochaines lignes des signes évocateurs de l’ESPT.
La personne souffrant d’ESPT est introvertie
Les personnes en état de stress post traumatique ont tendance à être introverties. Elles cherchent à s’isoler ou à se morfondre dans leurs pensées. Une profonde tristesse se lit dans leur regard. Ces individus ont une grande difficulté à éprouver de la joie. D’humeur égale, ils peinent à retrouver le sourire. Ils ne parviennent pas à prendre du plaisir aux choses qui les faisaient rire auparavant.
Chez certaines personnes, cet état peut durer des décennies au point d’être une seconde nature. Autrefois appelé psychose traumatique, l’ESPT demande une prise en charge rapide. En effet, il évolue encore plus négativement avec le temps. Si vous avez cet ami qui a le regard hagard et fixe de temps à autre, posez-vous des questions sur les manières de l’aider à sortir de cette introversion. Une libération émotionnelle est dans ce cas nécessaire. Pour cela, elle peut par exemple suivre le programme Emotions Détox. Cette personne doit reconnaître qu’elle est en pleine souffrance à cause d’un événement traumatisant qu’elle a vécu. Il suffit de parler avec cet ami. De manière générale, il va chercher à éviter toute discussion qui risque d’éveiller ses souvenirs. Ce phénomène d’évitement confirme l’ESPT. Dans tous les cas, une bonne gestion des émotions devient indispensable.
Des troubles du sommeil et du changement de comportement
La difficulté à trouver du sommeil concerne tout le monde. Cela dit, il est question de trouble lorsqu’une personne a du mal à s’endormir plus de deux fois par mois. La durée du sommeil tout comme la qualité peut aussi être évocatrice. Avec les personnes souffrant d’un ESPT, l’endormissement demande beaucoup d’effort. Lorsqu’elles parviennent enfin à dormir, les épisodes de cauchemars les réveillent. Bien que le dormeur ne pense plus à l’événement traumatisant, les vilains souvenirs peuvent remonter pour le perturber dans sa subconscience. Les vétérans de l’armée ont aussi tendance à faire de la myoclonie nocturne. C’est un spasme pendant lequel le corps tout entier est secoué brusquement. Ce phénomène peut survenir plusieurs fois par nuit. Les anciens soldats arrivent à dormir, mais pas la personne qui partage le lit avec eux. Dans tous les cas, la liaison entre les mauvais rêves et la cause du choc émotionnel n’est pas assez évidente. Il revient au thérapeute de donner du sens aux cauchemars. C’est également au praticien de guider le patient vers une libération émotionnelle et la guérison. Cela ne signifie pas d’effacer l’événement de la mémoire, mais d’adopter une meilleure perception.