Ce qu’il faut savoir sur l’infection urinaire

Savez-vous qu’une femme sur trois peut contracter une infection urinaire avant ses 24 ans ? Heureusement, cette pathologie s’évite et se soigne plus ou moins facilement. Faisons un point sur les maladies affectant les voies urogénitales féminines.

Qu’est-ce que l’infection urinaire ?

L’infection urinaire se manifeste par une envie fréquente d’aller aux toilettes. Au moment d’uriner, la patiente peut ressentir une sensation de brûlure en interne. Dans la majorité des cas, il s’agit de cystite. Une formation solide peut être évacuée par les reins à travers les voies urogénitales. Le passage du calcul fait mal dans l’urètre. Puis, il y a aussi d’autres causes, dont la pyélonéphrite et la prolifération bactérienne. Enfin, il est souvent question de l’Escherichia coli, un germe très courant.

Quelles précautions pour éviter cette maladie ?

Pour éviter la formation de calcul dans les reins, il faut boire beaucoup d’eau. Ce serait préférable de ne pas attendre d’avoir soif pour le faire. Le jus de canneberge devrait aussi améliorer le fonctionnement rénal. Afin de réduire le risque de transmission bactérienne, il est recommandé d’uriner juste après le rapport sexuel. La toilette intime devrait se faire avec un savon doux. Un lavage intensif avec un produit agressif affaiblit la flore. Cette dernière contribue au système immunitaire. Le port de certains types de sous-vêtements est à proscrire.

Quels traitements pour cette pathologie ?

Dans la majorité des cas, les sensations de brûlure disparaissent d’elles-mêmes. En cas de calcul rénal de faible ampleur, l’eau en grande quantité aide. Souvent, le système immunitaire parvient à venir à bout de l’infection bactérienne. En effet, le corps est souvent confronté à l’Escherichia coli et les cellules protectrices savent comment l’éliminer. De temps en temps, il faut un traitement à base d’antibiotique. Parfois, l’analyse d’échantillon d’urine matinale est nécessaire pour déterminer le problème. Le médecin peut aussi prescrire d’autres traitements en cas de maladie causale.